Oui, je suis en quête...

...d'un éditeur qui n'a pas froid aux yeux (mon roman est un peu chaud).

On peut trouver ce dernier ici: http://lougarou.blog.fr/

Et ici : http://www.lulu.com/content/941107

Je craind que ton roman ne frise violemment avec une forme de sexualité qui est durement condamnée par la loi, la morale et l'ensemble des mouvements de défense des opressés... ça fait beaucoup... A ta place, je n'insisterais pas dans ta quête d'éditeur. Aucun n'acceptera de se mouiller dans un tel ouvrage. Il y a également un problème de recul par rapport au thème que tu traites. Difficile de reconnaître une posture d'écrivain pur. Je dis ça, je dis rien...

Je mourrais pour l'écriture, mais pas pour une cause indéfendable... C'est assez spectaculaire de voir à quel point on perd parfois le controle de ce que l'on écrit. Mais il faut, surtout s'il s'agit d'un roman, relire, corriger, réajuster... L'important n'est pas de s'amuser avec des thèmes choquants pour la majorité, il faut essentiellement en faire quelque chose, introduire du fond... Plus le sujet est délicat et plus il n'est nécessaire de bosser à l'équilibre... Sinon ça n'est plus un travail d'écriture, mais bien une tentative d'auto-destruction, une mise en danger aberrante qui ne sert ni le scribouillard, ni la société, ni le lecteur, ni le diable...

C'est un peu comme ce film, Tiderland, qui joue des thèmes mais qui laisse un goût de vent dans la bouche (si le vent a un goût)... C'est du fricotage, du boulot de challenger de l'art qui cherche à se faire remarquer... Il y a nécessairement à traiter de l'impact traumatique sur l'être lorsqu'il est confronté au danger, à la violence, à l'incipide de l'existence, aux pièges, etc. On n'est pas obligé de faire chialer ou de faire du sentimentalisme... Exemple, si le livre les Bienveillantes avait été écrit par un non-juif, il n'aurait jamais été publié... C'est idiot, mais c'est comme ça. Les éditeurs prendront tojours quelques risques, mais pas au point de s'auto-détruire... Si tu veux être publié, il va falloir retravailler ton récit...

Commentaire intéressant. Et merci pour les conseils. Cependant, je ne vais pas retravailler mon récit, pas le courage. Mon roman, meilleur que certains, est à publier dans l'état (après quelques petites corrections ) sinon rien.