Sa main dans mes cheveux,
le chant de la cascade:
ses yeux humides étoilent ma tendresse.
Mon amour invoque notre avenir.
Et là!
je me souviens…
Que je dois incarner l'horreur du dernier cercle,
que je dois faire exister les ténèbres, bien féminines.
J'embrasse à l'infini mon amour.
Puis,
d'une manchette, aller-retour,
je le sonne.
Son corps part à la renverse,
sa tête s'enfonçant dans l'eau.
Toujours appuyer sur l'erreur.
La sensation de noyade
oblige mon adoré
à gesticuler dans tous les sens.
J'ai,
cependant,
besoin de calme…
Je l'attrape par les cheveux
et heurte trois bons coups sa tête
contre la margelle de l'ancien lavoir.
Voilà, c'est mieux!
Je descends sa braguette,
je sors son sexe, ses testicules
et mon couteau de chasse.
Extatique, je vais découper une petite branche,
l'effeuillant proprement.
La lame répond à l'illumination émeraude
de cette merveilleuse après-midi.
Emerge, une baguette magique,
ma syntaxe de bois,
pas ma langue, pas cette fois…
Alors que mon amour s'étouffe,
inconscient au raz de l'onde,
je découpe, bien à la base,
sa verge,
afin de pouvoir par la suite,
enfoncer à l'intérieur,
ma petite baguette magique!
Parfait: c'est bien dur maintenant!
J'abaisse son pantalon à ses genoux
et retourne mon chéri à plat ventre.
Ses fesses en promesses enthousiastes…
Je vais pouvoir délivrer
l'œuvre sacrificielle
en ce lieu féerique
et pur de chez pur!
Donc,
je prends le pénis ensanglanté et devenu raide
grâce à ma baguette magique
et pénètre avec, d'un coup sec,
son anus au plus profond.
Magnifique!
Le sang embrasse l'eau
et lisse les mousses ensoleillées.
Tout est si parfait!!!
La vie est belle,
l'amour aussi…