La princesse est en feu
La fée clochette rougeoie, se gonfle,
Et moi je me rêve au bout d’une corde.
La corde me baise bien,
Bien mal à qui ne profite jamais.
Jamais je n’ai autant bandé,
Les pieds dans le vide,
L’organe irrigué.
La princesse est en feu,
Elle s’agite, râle, se cambre,
La princesse est un cheval fou.
Partout les monuments se dressent,
En hommage à la princesse de légende,
Sans doute, sans doute aussi que ça la met en appétit,
Tous ces préliminaires.
Le vent souffle entre mes jambes,
S’engouffrent dans mon cul,
Fait chanter mes os,
Bondage ultime et suspension,
Pour le bonheur de fée clochette.
A la fois instrument et mobile dansant,
On se joue de moi, et un rire accompagne le vent.
Levant au ciel un sexe lucide,
Je prends la pose lubrique,
Dans l’espoir d’un dernier pal.