Me pousser comme ça à l'ascension de la montagne des intelligences qui jugent et analysent l'événement sportif franchouillard par excellence, c'est un peu m'obliger à me promener en cycliste moulant dans un centre commercial de banlieue, c'est pitoyable. Mais je me lance dans l'exercice comme d'autres s'essaient à des nouvelles positions avec leurs partenaires : c'est excitant au départ, chiant ensuite, et finalement ridicule.
En ce moment, j'ai un lieu de travail que je me dois de fréquenter assidûment si je souhaite gagner le salaire qui va avec. Un salaire qui ne fait que combler la succession de prélèvements auxquels je dois faire face, comme nombre de français appartenant aux couches populaires (revenus en dessous de 1250 net mensuel). Et comme tout crétin qui bosse, je dois aussi supporter les collègues, généralement des français d'origine populaire qui n'ont utilisé l'enseignement dispensé à l'école que pour gérer, calculer, acquérir, posséder, s'acheter, se vendre... Avec ceux-ci, quand je ne peux pas faire autrement, je dois parler de choses et d'autres pour faire passer ce putain de temps lourd des jours de besogne.
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