A propos du premier roman de Lance Bellamy, Extra-muros, Conte de la banlieue ordinaire (Editions Hors-Commerce, 2006).
Dans l’un de ces grands classiques de ciné-club dont j’ai oublié le nom, Montmartre populaire pleurait sous les trémolos gouailleurs de Cora Vaucaire : « Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux ». L’image est bucolique comparée au quotidien qu’endure Gérard Levant.
Quelque part, dans une ville quelconque d’une banlieue non moins déterminée, Gérard Levant, la trentaine imminente, bardé de diplômes, traîne sa carcasse à la recherche d’un emploi. La mission de l’ANPE : « Favoriser la rencontre entre l’offre et la demande ». Gérard a donc théoriquement toutes ses chances pour être enfin the right man at the right place en décrochant un vrai boulot et le salaire ad hoc, mais pour l’heure, il prend son ticket et fait la queue comme tout le monde.
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